J’ai entendu dernièrement une analogie fort intéressante pour expliquer la crise financière actuelle.

Imaginez une partie de poker. Chaque joueur est une banque. Au cours de la partie, on apprend qu’une partie des jetons sont faux. Alors les joueurs se regardent en chien de faïence, ne sachant pas qui a de faux jetons. La partie s’arrête et les banques ne se prêtent plus, d’où les chutes vertigineuses des bourses actuellement.

Néanmoins, j’ai peur que la crise boursière ne se propage à une crise économique __majeure__. Pour que cela n’arrive pas, je suis bien d’accord qu’il faille sauver une partie des banques car elles sont garantes des prêts aux industries et entreprises. C’est la raison pour laquelle, je suis entièrement d’accord avec l’aide de 22 milliard d’euros accordés envers les PME. De plus, il faut garantir les dépots du péquin lambda, sinon les fonds de dépots n’existeront plus, et la dernière marge de manoeuvre des banques serait nulle. Là, nous aurions une belle crise économique (même si…).

Néanmoins, je pense qu’une fois passée la crise (Elle passera quoi qu’il se passe), il faudra ne pas laisser impunies les idioties faites par certains grands dirigeants et enarques de ce pays.

Ce qui me laisse plus dubitatif, c’est la colère latente qui monte de plus en plus dans les classes non favorisées et qui se lèvent tôt 😉 J’ai toujours entendu mes parents dire qu’il faudrait une crise comme 68 pour remettre la France dans le droit chemin. On s’y dirige, si la crise boursière gagne l’économie __réelle__. Je ne sais pas ce qui pourrait être le détonateur, mais il y en aurait un. Comme dans toutes les crises majeures qu’il y a eu dans ce pays.

Bref jetons les faux jetons et revenons à l’économie réelle 🙂 Les banques françaises ont de solides fonds de dépôts et été relativement prudentes vis à vis des produits dérivés.